mardi 26 février 2008

Haikus en balade/H. Barathieu/Atelier 2008


L’arbre mort coupé
En dérisoire piquet
Repart de sa base.

Le coton du ciel
Par le vent encore frais
Est effiloché.

Ocres des chemins,
Percées des fleurs éclatantes,
Palettes d’été.

L’insecte inconnu
Mange la feuille du chêne
Laisse la dentelle.

Le marcheur fourmi
Nargué par le papillon
Voudrait s’envoler.

Toujours élégante
La fougère des sous-bois
Porte robe à traîne.

L’eau descend toujours
Mais sa musique évolue
Selon son écrin.

Cailloux du chemin
Piétinés par les marcheurs
Crissent pour chanter.

Aucun commentaire: