mercredi 13 février 2008

Récit d'un atelier en quatre étapes



©Mavortium

CARNET DE VOYAGE SENSATIONNEL
Sur les pas de R. L. Stevenson, par Hélène Vors Barathieu

Finiels, 25 juillet 2006, départ devant la maison Victoire.
Animatrice : Marlen Sauvage (Les ateliers du déluge - Temelac, 48110 Molezon)

Nous ne serons que six femmes aujourd’hui. Mon amie de plume, Marie Charlotte, comme plusieurs personnes pré-inscrites, a dû redouter la chaleur, ou le long trajet jusqu’aux montagnes qui dominent le Pont de Montvert.
Outre l’animatrice, je suis donc accompagnée de Sylvette, une des responsables des animations du parc naturel des Cévennes, d’Alex, qui vient du Jura et passe une semaine de vacances en Lozère, de Stéphanie et de Françoise.

La brochure indiquait un rendez-vous à dix heures devant la maison Victoire. Il s’agit d’une maison d’hôte superbe, en granit, aussi accueillante que son propriétaire. Le panorama est grandiose, l’air pur. Après les présentations et une petite marche parfumée par les genêts, Marlen revient sur l’histoire des carnets de voyage, sur celui de Stevenson, et donne des exemples de carnets modernes : Titouan Lamazou ou Loustal, qui mêlent textes, collages de tickets, d’images diverses, peintures, croquis… parfois en décalage avec le texte.
Nous aussi nous pourrons dessiner ou coller…
La notation : une écriture du présent, objective, plate, sans commentaire en général. Un fragment court : parfois une phrase, un seul mot, ou un texte plus long, de trois pages par exemple.
Comme notre voyage ne sera que de quelques heures, il sera appréhendé comme un voyage intérieur, et sa trace écrite comme écriture de soi. Il y aura cinq étapes, on peut donc structurer l’espace matériel de notre carnet en fonction.
Mise en condition : après quelques centaines de mètres de marche, nous nous asseyons sur l’herbe et écoutons des extraits de Gao Xingjan, (auteur de La Montagne de l’âme, prix Nobel) : Une Canne à pêche pour mon grand-père.

Première étape : la vue.
Deuxième étape : l’ouïe.
3° étape : le goût et l’odorat, à associer au « je » et à la mémoire.
Quatrième et dernière étape : le toucher.

Onze heures (voir texte affiché)

©Loustal

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